J-2

Publié le par Pélerins de St Jacques

"C'est toujours en tremblant qu'on fait le premier pas" (Sylvain Tesson)

Ce premier pas n'est toujours pas fait mais l'impatience de l'inscrire dans le passé est de plus en plus vive. La pression monte d'autant plus que nous avons reçu de nombreux messages d'encouragement des amis auxquels nous avons transmis l'adresse du blog. N'allons-nous pas les décevoir ? les decevoir de ne pas aller au bout, d'avoir fait miroiter des nouvelles que nous aurons peut-être du mal à donner ? ou plus envie de donner quand la fatigue et la lassitude nous auront gagné ?

Les citations de début d'articles, ont éveillé chez plusieurs l'envie de nous en transmettre d'autres :

"le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux". (Marcel Proust) nous propose Laurence Thuong
Avoir de nouveaux yeux : tout un programme, une façon d'être nouvelle. Peut-être nos yeux verront-ils peu à peu les choses différentes au fur et à mesure de notre avancée ?

"Que saint Jacques vous soutienne dans les dangers, et allége vos marches
Qu'il soit une ombre contre le soleil et un manteau contre la pluie et le froid
Qu'il soit le bâton qui évite les chutes et le port qui accueille les naufragés
Afin que guidés par St Jacques vous atteigniez votre but et reveniez sains et saufs à la maison"  (extrait de la prière du pélerin)
nous rappelle Jean-Claude Berton. Merci jean-Claude ! je sais que tu serais volontiers physiquement avec nous sur le chemin et non seulement avec le coeur.
Les dangers des pélerins modernes ne sont sans doute rien à côté de ceux que devaient affronter les pélerins du moyen-âge. Les dangers n'étaient-ils pas alors permanents ? dangers des "coquillards", danger de la maladie, de la faim, des marécages... Nous partons, nous, avec la carte internationale de sécurité sociale ! les assurances sont multiples
...
Mais nous faisons de choix d'aller à pieds alors qu'un avion mettrait 2 heures à faire les 1600 km. Au moyen-âge cette alternative était inexistante : la marche était le mode de déplacement presqu'unique.

Demain, donc, le train nous mènera au Puy en Velay ; ce n'est sans doute pas dans l'esprit réel du chemin qui voudrait que l'on parte de chez soi... mais ce choix est celui de la facilité des hébergements et de la richesse des rencontres. Mardi sera le jour du vrai départ, celui du jour J. A bientôt donc pour un J... +1 ou 2 ou plus.

Hubert

Publié dans préparation

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