Lundi matin...
Lundi 12 Octobre...
Nous sortons de l'albergue, il est 7h20. Il fait nuit. L'allumeur de réverbères n'est pas encore passé moucher les étoiles.Vénus, alors étoile du matin, nous indique l'orient. Au nord-est, la grande ourse tient en équilibre instable sur la queue de sa casserole. De l'autre côté de la polaire, le W de cassiopé... La lune, à son dernier quartier, presqu'au zénith, est poursuivi par les trois rois.
Nous montons à la lueur des frontales d'abord puis de l'aube naissante. Devant nous et à gauche, les lignes de crête jouent aux ombres chinoises sur un fond de ciel qui s'éclaire. De temps en temps, nous marchons à reculons pour profiter du spectacle qui se joue à l'est. Une heure quinze plus tard, nous arrivons au col d'Ocebreiro ; devant nous la mer de nuages couvre de son édredon les plaines de Galice encore endormies. derrière nous, le pays de Castille et Leon que nous quittons... Cà y est, le char de Râ, fidèle au rendez-vous, franchit l´horizon et fait son ascension dans le ciel. C'est tout simplement beau à en pleurer... Il est des jours où on remercie le ciel de s'être levé tôt.
Dans la matinée, nous jouons à saute-moutons avec 3 ou 4 cols rapprochés dont le dernier, l'Alto de Poio, nous ouvre la porte de Triacastela. Nous communions à cette Galice, berceau de "Santiago de Compostella", notre saint Graal.
NB : il n'est pas sur que nous puissions avoir accès à internet ce soir. Dans ce cas, à plus tard pour des nouvelles plus récentes.
Impossible de charger des photos : blocage logiciel à la bibliothèque, appareil non teconnu au cybercafé... ce sera pour plus tard.
Concours : 100% des participants ont tenté leur chance : bravo.
Pour la réponse, il faut toujours attendre...
Les propositions sont visibles dans les commentaires ; allez les voir.
Les peregrinos.
Nous sortons de l'albergue, il est 7h20. Il fait nuit. L'allumeur de réverbères n'est pas encore passé moucher les étoiles.Vénus, alors étoile du matin, nous indique l'orient. Au nord-est, la grande ourse tient en équilibre instable sur la queue de sa casserole. De l'autre côté de la polaire, le W de cassiopé... La lune, à son dernier quartier, presqu'au zénith, est poursuivi par les trois rois.
Nous montons à la lueur des frontales d'abord puis de l'aube naissante. Devant nous et à gauche, les lignes de crête jouent aux ombres chinoises sur un fond de ciel qui s'éclaire. De temps en temps, nous marchons à reculons pour profiter du spectacle qui se joue à l'est. Une heure quinze plus tard, nous arrivons au col d'Ocebreiro ; devant nous la mer de nuages couvre de son édredon les plaines de Galice encore endormies. derrière nous, le pays de Castille et Leon que nous quittons... Cà y est, le char de Râ, fidèle au rendez-vous, franchit l´horizon et fait son ascension dans le ciel. C'est tout simplement beau à en pleurer... Il est des jours où on remercie le ciel de s'être levé tôt.
Dans la matinée, nous jouons à saute-moutons avec 3 ou 4 cols rapprochés dont le dernier, l'Alto de Poio, nous ouvre la porte de Triacastela. Nous communions à cette Galice, berceau de "Santiago de Compostella", notre saint Graal.
NB : il n'est pas sur que nous puissions avoir accès à internet ce soir. Dans ce cas, à plus tard pour des nouvelles plus récentes.
Impossible de charger des photos : blocage logiciel à la bibliothèque, appareil non teconnu au cybercafé... ce sera pour plus tard.
Concours : 100% des participants ont tenté leur chance : bravo.
Pour la réponse, il faut toujours attendre...
Les propositions sont visibles dans les commentaires ; allez les voir.
Les peregrinos.