Saint Jacques de Compostelle samedi 17 dimanche 18

Publié le par Pélerins de St Jacques

"Si l'on est encore capable de pleurer devant la beauté des choses, c'est le signe que rien, en nous, n'est tout à fait perdu?"
(Georges Haldas)

Hola,

Des nouvelles de Santiago : (si l'ordinateur arrête de poser des problèmes! Il continue, nous ne pouvons que mettre des textes)

Samedi 17 :

Journée d'émotions ! Dans notre hâte d'arriver, nous avons pris le chemin dès 7h10. A Monte do Gozo, nous avons, du monument à Jean Paul II, aperçu, derrière un bosquet, les flèches de la cathédrale. Au moyen-âge, dans un groupe de pélerins, celui qui apercevait le premier la cathédrale était le "roy" du groupe ( celà expliquerait les noms "Roy" et "Leroy"). 

Encore une heure de marche et nous pénétrons sur la Plaza de Obradoiro et allons au point  zéro où est la coquille avant d'aller toucher les grilles d'accès à la cathédrale à 11h35. Nous sommes allés au bureau des pélerins faire établir notre "compostella". De retour sur la place, une dame nous propose une chambre pour 25 euros que nous visitons et acceptons. Claudine, originaire de notre commune : la Bruffière en Vendée et installée à Villalba, nous rejoint. Avec elle nous pénétrons dans la cathédrale, juste à temps pour voir le "Botafumeiro" (encensoir argenté de 50 kg) se balancer dans le transcept (ce qui est rare) : un groupe d'italiens a apparemment payé pour cela.

A l'heure du déjeuner, en Espagne, c'est-à-dire vers 14h30, Claudine nous propose d'aller au restaurant et elle choisit pour nous le menu et le vin : tout était extra ! Le soir nous nous sommes retrouvés entre pélerins chez "Manolo" avant d'espérer un repos bien mérité que les espagnols, toujours aussi fêtards et bruyants, ont perturbé jusqu'à 5h du matin.

Dimanche, nous retournons à la cathédrale et nous montons derrière le coeur embrasser l'apôtre comme le veut la tradition. Dans la crypte, nous nous recueillons devant les reliques du saint. Nous restons jusqu'á la messe des pélerins à 12h. Nous retrouvons Georges, qui arrive à sont tour, juste avant la messe et, avec lui et les 2 angevins que nous retrouvons aussi, nous allons déjeuner.

 
 Devant le monument à Jean-Paul II sur le Monte de Goso.  Cà y est, nous touchons au but, il est 10h35.
   
 Le "Botafumeiro", immobile, mais que nous aurons vu 2 fois
 en action. C'est un encensoir, de 50 kg pendu à une corde de 35m et qu'on fait osciller de façon spectaculaire. Il servait surtout, paraît-il, par ses effluves d'encens, à cacher les fortes odeurs corporelles des pélerins.
 La chasse qui renferme, selon la tradition, les restes de l'apôtre Jacques le Majeur et qui est à l'origine des pélerinages à Santiago de Compostella.
   
 Quelques heures agréables avec Claudine, notre compatriote installée depuis longtemps en Espagne à Villalba et qui nous a amicalement rendu visite.  Tout le long du parcours, de nombreuses statues de pélerins dont celui-ci à l'entrée d'une Albergue.



Les peregrinos.

Publié dans sur le chemin

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